Nous rencontrons également Félix Savard-Côté, skieur de l’extrême dont nous vous conseillons les incroyables vidéos sur facebook.
Nous aurons un peu de mal à quitter cet endroit car la traversée du continent vers l'Est, New-York ou Halifax, nous fera quitter peu à peu ces terres sauvages, grandioses, non revendiquées par ses jeunes habitants (l'Alaska Highway n'a que 75 ans) qui (relation de cause à effet?) sont plus accueillants qu'ailleurs.
D'autant plus de mal qu'elle figure le dernier tronçon de notre voyage, et l'au-revoir à ceux que nous considérons désormais faire partie de la famille, les Courtiseurs d'Horizons. Nos routes divergent pour de bon puisqu'ils retournent à Mexico pour y vivre.
Encore une petite pépite de leur part :
Monique et Pierre rencontrés à Haines sont également de la partie pour ces quelques jours à Whitehorse.
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| Hasta luego la familia ! |
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| Visite de la plus grande échelle à saumons du monde |
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| Visite de Miles Canyon, à quelques encablures au sud de Whitehorse |
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| Visite d'un pro des pare-brises, activité lucrative dans le coin |
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| De notre barbecue, Maître Renard, par l'odeur alléché, nous en fit un fromage. Cette nuit, nous verrons une magnifique aurore boréale. |
Nous quittons Whitehorse le 25 août et décidons de faire un crochet par Carcross, petite ville étape de la ruée vers l'or entre Skagway et Dawson City.
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| Emerald Lake, sur la route de Carcross |
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| Carcross |
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| La célèbre ligne ferroviaire "White Pass" |
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| Belle illustration des lieux |
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| Une dernière rando dans le Grand Nord |
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| Carcross |
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| Les allemands sont décidément restés sur les chars d’assaut pour voyager |
Reprise de l'Alaska Highway et arrêt obligatoire à Watson Lake et sa "Sign Post Forest", où les voyageurs peuvent laisser une empreinte de leur passage. 72 000 à ce jour!
Après avoir trouvé l'empreinte des Courtiseurs, nous laisserons un bidon de Chameau Diesel+ comme pierre à l'édifice.
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| Et je remets un clou à la plaque déjà branlante des Courtiseurs... |
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| Les filles aussi laissent leur empreinte. |
Nous savourons au maximum la route et les derniers bivouacs en pleine nature.
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| 14 ans... |
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| Escale sympa aux sources chaudes de Liard River |
Nous ne comptons plus les animaux sauvages croisés sur la route, ours, cervidés, renards, et même un loup.
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| Derniers cols des Rocheuses avant les immenses prairies du Saskatchewan |
Et puis voici les grandes plaines...
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| Les filles profitent avec plaisir des longues heures de route pour réviser les maths. |
Le Saskatchewan et le Manitoba du Canada sont monotones, d'ailleurs quasiment aucun point ioverlander n'y figure.
Allez hop, on revient aux Etats-Unis, dans le Dakota du Nord... avec un cap plein sud vers les Badlands et le parc national Theodore Roosevelt composé de 2 parties, North et South Units.
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| Petite frontière, mais douanier un peu zélé... |
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| Trouvé par nous-mêmes celui-là! (ioverlander nommé "Grassland" juste à l'Est du National Park Theodore Roosevelt North Unit, voir nos traces) |
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| Mais un peu plus haut la vue est meilleure... |
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| Rando au "North Unit" du parc |
Le temps se gâte alors on reprend la route direction l'unité Sud du parc, à une centaine de kms.
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| On en profite pour corriger les maths! |
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| L'esprit du bison est en nous. |
Nous repartons rapidement plein Est vers les grands lacs, toujours sous la pluie.
Ce que nous craignions arrive alors, tout est privé et annoncé avec force panneaux dissuasifs.
Quelques nuits passées sur les parkings de Walmart (supermarché américain) sont inévitables.
Même les National Forests sont morcelées de façon à ce qu'il soit impossible d'y bivouaquer en sauvage.
Après 2 jours de route bien monotones et de vaines recherches de coins sympas pour dormir, nous échouons littéralement à Walker, petite ville entre Fargo et Duluth au bord du "Leech Lake".
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| D'accord!!! |
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| Alors on s'installe comme chez nous, à côté d'une petite plage fréquentée par les locaux. Nous y restons 1 jour et demi à déambuler dans les rues, nager... |
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| Marquette, bourgade au sud du lac Supérieur, où nous nous sentons à peu près bienvenus... ou alors c'est un malentendu! |
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| Cool... |
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| Le maître et l'élève. |
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| Marquette |
Depuis plusieurs jours, voire semaines, nous sommes en contact avec 2 agents transitaires pour organiser le shipping retour du camion vers la France depuis New-York.
Nous espérons partager un container avec une autre famille française rencontrée via les forums dédiés (Le lien Am Nord) et œuvrons de concert à distance pour cela.
Il s'agit de la famille Blot qui a réalisé peu ou prou le même intinéraire que nous depuis l'Amérique du Sud, en Volkswagen T5. lefivemotiontour.blogspot.com
- Wave Logistics avec Olivier Chetanneau et Rachida avec qui nous avions "shippé" vers Montevideo
- Shumacher avec Jenny
Les mails échangés se comptent pas dizaines, ces 2 agents disposent de tous les documents sauf un formulaire d'importation que nous avons déjà tenté d'obtenir à plusieurs reprises mais en vain lors de nos 5 passages de frontière US.
A chaque fois les douaniers US nous ont ri au nez en affirmant que tout est informatisé et qu'il n'existe pas de formulaire à nous délivrer. Devant l'insistance de Jenny pour obtenir ce document dont nous avons enfin le numéro (7501), nous filons à la frontière proche de Sault Ste Marie entre les lacs Supérieur et Huron.
Nous tombons heureusement sur 2 douaniers compréhensifs (dont le chef) qui vont jusqu'à s'entretenir au téléphone avec l'agent de Shumacher sur la nécessité du-dit document.
Ils ne tombent pas d'accord car selon eux ce formulaire n'est exigible que pour des citoyens US qui réalisent une importation de véhicule.
Comprenant notre situation face au caractère kafkaïen de l'administration américaine, ils nous délivrent enfin le 7501 avec la mention "For exportation only" pour se couvrir. Yes!
Au tour de la famille Blot maintenant de performer, ils se rendent à la frontière de Détroit en possession de la copie de notre sésame et vont lutter 3h30 durant avec les douaniers qui vont finalement recopier notre exemplaire mot pour mot en changeant heureusement les caractéristiques du véhicule...
Un problème nous préoccupe cependant : il faudrait, selon les agents de Shumacher, laisser les véhicules dans un entrepôt avec les clés, en attendant un hypothétique contrôle douanier sous 10 jours et un empotage par des ouvriers incapables de manœuvrer des boîtes manuelles et qui pourraient bien céder à la tentation de petits "prélèvements" dans nos maisons roulantes.
Les réponses de Wave Logistic ne nous satisfont pas non plus : à 10 jours de la date d'empotage envisagée et après un mois de discussion, leur intermédiaire à New-York n'arriverait pas à obtenir de réponse de la douane, ils ne peuvent nous donner les démarches à suivre ni nous donner de date d'empotage.
La suite... Et bien nous revoilà au Canada en espérant y trouver de derniers beaux endroits le long du lac Huron. Et puis nous passerons voir les chutes du Nigara.
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| Frontière à Sault Ste Marie |
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| Bivouac tranquille au bord du lac Huron avant Thessalon (ioverlander toujours) |
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| Broucouille |
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| Pas mieux! |
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| Pour la salubrité de l'habitat |
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| Comme aux US, certains pickups doublent par la droite sur les rails de chemin de fer. |
Les chutes du Nigara se trouvent au milieu d'une immense zone urbanisée non loin de Toronto alors nous arrivons de nuit pour éviter le trafic dense de fin de journée.
Bivouac une fois n'est pas coutume sur le parking du théâtre IMAX à 5 minutes à pieds des chutes. 10$ CAN pour passer la nuit.
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| Les chutes du Niagara by night |
Puis nous partons visiter la petite ville de Niagara-on-the-Lake au bord du lac Ontario.
C'est très joli, très chic, et entouré de belles vignes.
S'y garer coûte cher alors nous tournons un peu jusqu'à y dégoter ce petit parking près de la marina où nous rejoignent la famille Blot avec qui nous allons partager un container pour le retour des véhicules. Le contact se fait tout de suite, que ce soit pour les parents ou les enfants entre eux.
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| Ce qui donne chaud aux enfants! |
Les formalités pour ce shipping n'avancent guère, nos 2 agents arguant l'absence de réponse des douanes maritimes qui doivent donner leur approbation.
Nous décidons donc de nous rendre rapidement à New-York pour gérer tout cela nous-mêmes, si possible avec des personnes physiques devant nous!
Contact direct est pris avec Intercargo USA LLC avec qui semble-t-il nous pourrons empoter nous-mêmes les véhicules dans le container, ce qui était soi-disant impossible pour nos agents.
On repasse côté USA où nous avons affaire à un douanier patibulaire et suspicieux.
En route donc pour New-York, nos derniers 700 kms du voyage...sniff!!
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| Dernière vue des chutes du Niagara depuis la frontière |
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