jeudi 1 septembre 2016

Buenos Aires pratique

Nous avons expédié le camion à Montevideo car à Buenos Aires plusieurs voyageurs ont eu de sérieux déboires avec la douane locale.


Nous avons traité avec un transitaire basé à Montevideo : Wave Logistics où Olivier Chetanneau et Rachida parlent français et s'occupent absolument de tout pour un prix raisonnable en container partagé (5400€ le container 40 pieds High Cube, divisé par deux si 2 véhicules).
Les vols étant moins chers pour Buenos Aires que Montevideo, c'est là que démarre notre voyage avant d'aller récupérer le camion à Montevideo (754€ par personne l'aller simple).
Finalement cela tombe bien et permet de visiter la ville quelques jours sans se préoccuper d'un véhicule, mais les retards successifs du bateau vont nous faire attendre 3 semaines!

Trajet par avion sans histoires Nantes - Madrid - Buenos Aires par Iberia.
Accueil sympa à l'aéroport par le propriétaire de l'appart Airbnb que nous avons loué.
Transfert de l'aéroport entre 30 et 50€ (30 kms)

   Nous avons rencontré Rodolphe alias Petit Hergé (petitherge.com) le lendemain matin.
Il est français et son métier/sa passion est d'aider les voyageurs, les touristes, les scientifiques en mission, etc... Si vous souhaitez être guidé/aidé dans un domaine particulier et ce dans un rayon de 2000 km, contactez Petit Hergé, ses conseils et sa vision du pays sont bien aiguisés !
Accessoirement il peut changer nos euros. Merci Rodolphe si tu nous lis.

- L'argent : 

En Argentine tout se paye en espèces et en pesos car payer en euros ou dollars est interdit...théoriquement.
Les Argentins sont friands des euros et des dollars car leur monnaie est très fluctuante et peut ne plus rien valoir du jour au lendemain. Du coup les taux de change sont avantageux pour nous.
La CB est peu utilisée et souvent n'est pas acceptée car les banques ici sont gourmandes en commissions. D'où les nombreux cambios parsemant la ville.

2 possibilités pour le change :
   - le marché parallèle dans la rue, mais attention aux faux billets.
   - les établissements spécialisés qui sont aussi nombreux que les taux qu'ils pratiquent.
Notez que si commission il y a, elle est comprise dans le taux de change.

Nous avons opté pour le second choix car le plus intéressant au moment de notre passage (1€ pour 17.4 ARS alors que le taux officiel est à 16.7 ARS).
Les meilleurs cambios sont situés rue San Martin juste au nord de la place Mayo.
Nous y avons également acheté quelques pesos uruguayens.


- Gastronomie

Le paquet de pâtes de 500 gr est au prix du kg de viande de bœuf à griller...
Le hic : dur dur de faire griller sa viande en ville.
Sinon il est parfois plus intéressant de manger dehors que de faire ses courses.
Difficile de se lasser des empanadas à 1€ l'unité.


- Tourisme

   - Quartier San Telmo assez sympa, pas trop de circulation, des restos et un marché artisanal fantastique le dimanche sur toute la rue Defensa au sud de la place Mayo.
Le San Telmo Market vaut aussi le coup d’œil.

   - Quartier La Boca à voir mais très typé "touriste".

   - Cimetière et quartier de Recoleta à voir également.

   - Toutes boutiques et centres commerciaux juste au sud de Retiro. Nous y avons trouvé le fameux "Atlas de routas Firestone" à 170 ARS (10€) dans un petit kiosque de rue.
Il nous permettra d'avoir une vision élargie des cartes par rapport à nos smartphones qui embarquent 2 applis différentes et gratuites: Mapsme et OSMAnd.
Et en cas de panne ou de vol, on revient au format papier.


   - Pour acheter les billets de ferry direction l'Uruguay, il y a plusieurs solutions/destinations/compagnies. Le mieux est d'aller faire le tour des agences Avenue Cordoba.

   Nous avons donc pris un ferry SeacatColonia de Buenos Aires à Colonia (1h30), puis le bus jusqu'à Montevideo (2h) pour environ 40€ par personne ferry + bus. De là nous avons pris un second bus (8€ par personne, 2h15) jusqu'à Punta del Este où nous attendait une location Airbnb que cette fois-ci nous partagerons avec la famille "La p'tite tribu" propriétaire du second véhicule dans le container.

En effet, la ville ça va un moment et il est temps d'aller à la campagne griller nos viandes peinards.





   

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